
Au cours d’une série d’essais, le Dr Ronen Beeri, Directeur du Centre Hadassah pour la recherche cardiovasculaire et le Dr Robert Levine, médecin chef au Massachusetts General Hospital de Boston, ont démontré que la régurgitation mitrale exacerbe le processus de remodelage déclenché par un infarctus du myocarde et ainsi aggrave une insuffisance cardiaque ultérieure.
Ils ont aussi découvert qu’en remédiant suffisamment tôt à la régurgitation mitrale on peut inverser le cours de ce processus nuisible, alors qu’il n’en est rien si le traitement est tardif. Les deux médecins se penchent actuellement sur ces phénomènes délétères au niveau de la cellule individuelle. En utilisant des techniques de thérapie génique, peut-être prometteuses, par implantation dans un modèle d’insuffisance cardiaque ovin du gène codant l’ATPase du réticulum sarcoplasmique de type Ca (+2) (SERCA 2a), qui joue un rôle essentiel dans la signalisation calcique cellulaire. On a constaté une augmentation de la signalisation calcique chez les moutons sous thérapie génique, ayant pour effet une amélioration de la fonction cardiaque et une diminution du remodelage. La contractilité et le volume cardiaques se sont améliorés ainsi que l’activation des voies de signalisation cellulaire conduisant à la normalisation des mécanismes de compensation du coeur.